L’homme peut tenir environ 72H sans dormir, au-delà des troubles de l’humeur apparaissent.
Mais parfois, nous avons beau dormir le quota d’heure nécessaires, mais il y a cette désagréable sensation de ne pas arriver à récupérer, que la fatigue s’accumule.
Chez un individu, au cours d’une nuit, plusieurs cycles (3 à 5) de 90 minutes vont se succéder. Un cycle peut être divisé en quatre stades :
- stade 1- l’endormissement : la respiration devient lente, les muscles se relâchent, la conscience diminue
- stade 2 – le sommeil lent léger : à ce moment il est encore facile de se réveiller, un bruit ou une lumière suffisent
- stade 3 – le sommeil lent profond : Il s’agit d’une phase très importante, car tout l’organisme est au repos, c’est le moment où l’on récupère de la fatigue physique accumulée
- stade 4 – le sommeil paradoxal qui termine le cycle : cette phase est appelée paradoxal car l’individu présente à la fois des signes de sommeil très profond et des signes d’éveil. C’est essentiellement durant cette phase que se font les rêves.
Les stades 1 et 2 sont ceux que l’on peut analyser personnellement car ‘’notre conscience est toujours là’’.
Les stades 3 et 4 sont ceux où notre corps ‘’mène sa vie’’ de la manière dont il a besoin.
Pourtant, nombreux sont celles et ceux qui ne connaissent que trop bien les 2 1er stade car ils semblent durer une éternité, et correspondent à des phases de réveils dans la nuit.
Mais au bout d’un moment, on fini par s’endormir.
Mais alors pourquoi mettre autant de temps à s’endormir, se réveiller et pourquoi cette sensation que la fatigue et les tensions s’accumulent ?
Une des raisons est purement mécanique, posturale.
Prenez un tennisman, s’il est droitier son coup droit et son revers seront puissant et précis car c’est son schéma de fonctionnement. Demandez lui de jouer comme un gaucher il sera beaucoup moins performant car ses repères posturaux seront différents.
Pour pouvoir récupérer, gérer les tensions de la journée, votre corps a besoin d’un schéma postural stable contre lequel s’appuyer pour réguler toutes ces tensions.
Essayez de faire vos lacets à cloche pieds, cela va être compliqué. Adossez vous contre un mur et cela deviendra beaucoup plus facile.
Pour le sommeil c’est le même principe. Si votre corps n’a pas de posture stable, c’est-à-dire que vous changez tout le temps de repères posturaux, votre corps n’a pas d’appui fixe contre lequel s’appuyer pour réguler vos tensions.
C’est là qu’apparaît ce que j’appelle le ‘’syndrome de la crêpe’’ lors de la phase d’endormissement : vous êtes sur le dos, 2 minutes après sur le côté droit, puis le côté gauche, puis le ventre. Bref vous ne savez pas comment vous mettre.
Mais vous finissez par vous endormir car le cerveau a besoin de récupérer et de faire le tri de la journée passée.
Mais les tensions restent et s’accumulent au fils des jours.
Il existe des blocages articulaires, tissulaires, membraneux qui peuvent complètement perturber votre schéma postural. Ces blocages peuvent avoir plusieurs origines.
C’est à ce moment que votre ostéopathe intervient. Et par l’intermédiaire d’une anamnèse complète et de tests ostéopathiques précis, il va déterminer à quel endroit du corps se situe le ou les blocages qui perturbent l’ensemble du schéma postural de votre corps.
N’oubliez pas, ce n’est pas la quantité de sommeil qui est important, mais sa qualité.
http://www.arte.tv/guide/fr/048696-000/le-ventre-notre-deuxieme-cerveau